Dans cette œuvre, Niah Juella McLeod inscrit sa démarche dans une continuité transgénérationnelle où s’entrelacent héritage culturel et expérience personnelle. “Gurad, Bagan – Earth Ground” évoque à la fois l’ancrage à la terre et le cheminement spirituel lié au Dreamtime, le “Temps du rêve”, fondement du monde et des savoirs traditionnels aborigènes.
L’artiste adopte ici une approche figurative, marquée par la présence d’un treillis de feuilles d’une grande finesse, motif récurrent dans son œuvre, qui évoque à la fois l’arbre de vie et les ramifications des liens familiaux et spirituels. Ce maillage végétal agit comme une métaphore de la transmission — entre les générations, entre les vivants et les ancêtres.