Artiste de tradition européenne, au langage extrêmement onirique, GW Bot associe souvent dans son travail références littéraires et une approche très sensible de la nature.
Ce livre d’artiste comporte un texte en alphabet cyrillique du poète russe K.D. Balmont qui visita l’Australie en 1912. Ce dernier fut horrifié par la destruction de la nature par les Australiens blancs en quête d’une prospérité économique. Il écrivit alors ce poème tel un signal d’alarme pour l’homme blanc afin que celui-ci se souvienne de ce qu’était l’Australie avant cette destruction. En créant ce livre, G.W. Bot souligne que l’appel ne semble toujours pas avoir été entendu.
Ce livre d’art évoque également, par des gravures, le paysage australien des environs de Canberra où GW Bot habite. Celui-ci est à la fois clairsemé, dur et aussi incroyablement fragile et délicat. Il représente pour l’artiste une allégorie de la manière dont les gens vivent à l’intérieur de ce paysage.