Christopher Croft mêle l’hyperréalisme à la Dali au comique de situation le plus burlesque. Sa grande maîtrise du dessin se retrouve dans des peintures travaillées au maximum. Des personnages, animaux ou objets sont apposés dans des attitudes surréalistes, comme suspendus dans le temps, sur un fonds qui recèle d’innombrables trompe-l’œil, comme un décor de théâtre.
Au cours de ses voyages (Japon, Nouvelle–Zélande, Allemagne, Italie…), Christopher Croft s’est intéressé à la notion de musée et de conservation, à la valeur de l’objet et sa place dans l’image. Il joue souvent avec ceux-ci qui se retrouvent dans plusieurs tableaux en série, parfois assemblés en triptyque.